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Le double regard

Femme  de caractère, de franchise, de refus de l’injustice. Elle transfère aussi passionnément son énergie dans  l’interprétation de rôles porteurs de sujets brûlants et d’enjeux vitaux comme ceux de la situation des femmes dans les conflits armés, leurs révoltes et leurs douloureux tributs.

Elle s’est ainsi identifiée avec des œuvres dont les thématiques imposent la résistance et le combat, libre, permanent et entier :

 

« Ay Carmela »,  ( de Sinisterra), rebelle au franquisme,

 

« Du Sexe de le femme comme champ de bataille », une pièce poignante de Visniec sur la guerre des Balkans et qui rejoint tristement aujourd’hui l’actualité,

 

 « Les femmes aussi ont perdu la guerre » de Malaparte dont le titre se suffit à lui-même.

 

 

On pressent alors à quel point les émotions et les pulsions, intimement fondues à sa propre présence scénique,  peuvent faire de l’artiste une femme hyper-communicative, toujours sur la braise.

Et pourtant, malgré cette force qui lui est viscérale, quel ultime paradoxe de  s’avouer intimement  fragile…

 

 

Car pour Lesly Bunton, qui, l’année de son « Eve du théâtre », avait été Nina dans La Mouette, ,  secrètement, c’est toujours Tchékhov qui rôde…

 

 

 

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C’est toujours Tchékhov qui l’habite et la transcende…

Dans l’existence, comme à la scène, son véritable univers.